Ils sont originaires d’Inde, de Chine et du Japon où la teinture de l’indigo est ancrée dans la tradition. Lumière sur trois manufactures qui cultivent les techniques du tie dye et du batik en quête de nouvelles variations chromatiques sur cuirs précieux.
La teinture à l’indigo selon Kotaï
Originaire d’Inde, Rebecca Lu met à profit le savoir-faire de l’indigo et de la teinture végétale. Depuis l’île de Taïwan, où elle dirige la tannerie Kotaï et les activités de Recherche & Développement, elle puise dans la nature pour imaginer des cuirs débordant de créativité à l’empreinte résolument durable. Car en coulisses, des moindres refentes de cuirs aux eaux teintées recyclées, de la matière brute au finissage, rien ne se perd, tout se recycle.
La teinture à l’indigo selon Sukumo Leather
Il y a 13 ans, Makoto Horii, fils d’un fabricant de sacs basé à Tokyo fait la rencontre de Naoyuki Asai, teinturier indigo sur kimono de Kyoto. Les deux hommes décident de s’allier pour adapter la méthode traditionnelle de teinture indigo textile au cuir, avec l’ambition de valoriser un savoir-faire unique. Aujourd’hui, l’entreprise fournit de grandes maisons en peausseries teintes pour la confection de vestes, sacs ou sneakers et dans le cadre de projets d’architecture intérieure.
La teinture à l’indigo selon Kinuya
Basée à Tokushima, près d’Osaka, depuis 107 ans, l’atelier se dédiait à l’origine exclusivement à la fabrication artisanale de kimonos en soie. Peu à peu, l’entreprise s’est diversifiée au coton, puis au cuir sous la houlette du petit-fils du fondateur, Akihiro Yamada. Chaque projet est mâtiné de nuances et motifs exclusifs au terme d’une lente succession de bains et de mise au vent limitant la production à une vingtaine de pièces par mois.
Dans mes articles du 1er janvier et du 18 juin 2019
Quelles sont les origines de la teinture indigo ?
Quelles sont les techniques et finitions d’usage ?
Démonstration de savoir-faire échantillons de matériaux et motifs à l’appui.
Bonne lecture !